Méthodologie
Laure Brayer
Florent Labre
MARCHES SENSIBLES
L’enjeu principal de la formation est de questionner le renouvellement urbain à partir d’une approche sensible des espaces urbains.Pour cela, le quartier Courier (dans lequel est implanté le CAUE 74) a été choisi comme terrain d’étude à arpenter et à cartographier.
Afin de questionner l’aménagement proposé, la qualité des espaces et leur appropriation, nous proposons la réalisation de marches sensibles collectives comme protocole d’observation active, impliquant :
-
une expérience in situ : se confronter au terrain, parcourir les espaces, s’immerger dans leurs ambiances, participer aux situations observées
-
un corps en mouvement : mettre à l’épreuve le corps et ses sens, questionner nos capacités sensorimotrice et leurs rôles dans la perception et la pratique des espaces urbains
-
un croisement collectif d’expériences individuelles : confronter les diverses perceptions individuelles, échanger sur nos représentations collectives des espaces étudiés, mettre au centre des débats les relevés sensibles réalisés.
Ce protocole d’observation conjugue des temps d’arpentage (en collectif puis en trinômes) et des exercices situés (expérimentations et relevés individuels).
Après une première approche immersive, il propose des explorations en aveugle et d’autres exercices dédiés à la focalisation de l’attention sur les différentes modalités de perception des espaces et de leurs ambiances (perception sonore ; perception tactile et kinesthésique ; perception thermique, aéraulique, olfactive).
Laure Brayer
Florent Labre
MARCHES SENSIBLES
L’enjeu principal de la formation est de questionner le renouvellement urbain à partir d’une approche sensible des espaces urbains.Pour cela, le quartier Courier (dans lequel est implanté le CAUE 74) a été choisi comme terrain d’étude à arpenter et à cartographier.
Afin de questionner l’aménagement proposé, la qualité des espaces et leur appropriation, nous proposons la réalisation de marches sensibles collectives comme protocole d’observation active, impliquant :
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une expérience in situ : se confronter au terrain, parcourir les espaces, s’immerger dans leurs ambiances, participer aux situations observées
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un corps en mouvement : mettre à l’épreuve le corps et ses sens, questionner nos capacités sensorimotrice et leurs rôles dans la perception et la pratique des espaces urbains
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un croisement collectif d’expériences individuelles : confronter les diverses perceptions individuelles, échanger sur nos représentations collectives des espaces étudiés, mettre au centre des débats les relevés sensibles réalisés.
Ce protocole d’observation conjugue des temps d’arpentage (en collectif puis en trinômes) et des exercices situés (expérimentations et relevés individuels).
Après une première approche immersive, il propose des explorations en aveugle et d’autres exercices dédiés à la focalisation de l’attention sur les différentes modalités de perception des espaces et de leurs ambiances (perception sonore ; perception tactile et kinesthésique ; perception thermique, aéraulique, olfactive).
Laure Brayer
MARCHES SENSIBLES
Afin de questionner l’aménagement proposé, la qualité des espaces et leur appropriation, nous proposons la réalisation de marches sensibles collectives comme protocole d’observation active, impliquant :
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une expérience in situ : se confronter au terrain, parcourir les espaces, s’immerger dans leurs ambiances, participer aux situations observées
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un corps en mouvement : mettre à l’épreuve le corps et ses sens, questionner nos capacités sensorimotrice et leurs rôles dans la perception et la pratique des espaces urbains
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un croisement collectif d’expériences individuelles : confronter les diverses perceptions individuelles, échanger sur nos représentations collectives des espaces étudiés, mettre au centre des débats les relevés sensibles réalisés.
Ce protocole d’observation conjugue des temps d’arpentage (en collectif puis en trinômes) et des exercices situés (expérimentations et relevés individuels).
Après une première approche immersive, il propose des explorations en aveugle et d’autres exercices dédiés à la focalisation de l’attention sur les différentes modalités de perception des espaces et de leurs ambiances (perception sonore ; perception tactile et kinesthésique ; perception thermique, aéraulique, olfactive).
Florent Labre
TABLEAUX SONORES
Pour rendre compte d'un espace qu'on a analysé, il devient intéressant de le raconter par le biais d'un médium spécifique, lequel va focaliser l'interlocuteur sur une forme de restitution. Ainsi la pratique de la narration sonore devient un outil riche pour ses qualités de mise en situation d'un lieu, parce qu'il nécessite de sélectionner et de dessiner une trame qui va solliciter un autre sens que la vue exclusive.
L'exercice consiste ici à élaborer 6 plans audio en gradation pour créer le décor d'un espace urbain, du plan large au détail particulier. Ces plans prennent appuis sur une voix off structurée sur la base d'un aiku, de façon à circonscrire le rythme parlé.
Une contrainte de création impose à chaque groupe 3 thématiques à respecter. Celle-ci incite à travailler selon un prisme d'observation imposé, qui devient un terrain de jeu et offre un champ d'expression et de créativité extrêmement large pour l'aborder.
L'atelier se déroule ensuite selon 4 étapes
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écriture : produire la trame du tableau
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enregistrement voix off : assurer la trame narrative du tableau et dessiner le point de vue sur le quartier (personnage fictif, objet ou simple narrateur); proposer une lecture expressive et trouver la tonalité de restitution
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prises de son : partir à la recherche de sons évocateurs pour donner corps au propos (éviter les sonorités littérales ou premiers degré); tester les placement de micro dans l'espace pour expérimenter la profondeur spatiale.
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montage : structurer l'ensemble des données dans un ensemble cohérent